Gudô Nishijima

Nishijima Kazuo, en religion Gudô Wafu Nishijima né en novembre 1919 à Yokohama, est un bonze et enseignant bouddhiste zen japonais.



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  • Fukan-zazengi : The Standard of Sitting- Zen Recommended for Everyone, une nouvelle traduction de Gudô Nishijima et de Chodo Cross de janvier 2003... (source : zen-occidental)

Nishijima Kazuo, en religion Gudô Wafu Nishijima (??????, Nishijima Gudô Wafu) né en novembre 1919 à Yokohama, est un bonze et enseignant bouddhiste zen japonais.

Très jeune, il découvre dans la pratique de l'athlétisme son premier aperçu de l'importance de l'équilibre intérieur. À 16 ans, il découvre le Shôbôgenzô de Dôgen, et s'étonne de ne pouvoir comprendre un ouvrage néenmoins rédigé en japonais. En octobre 1940, à l'âge de 21 ans, il participe à une première retraite au temple de Daichûji sous la direction du maître zen Kôdô Sawaki (1888-1965), dont il suivra les enseignements jusqu'à la mort de ce dernier.

Peu après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Nishijima sort diplômé de l'école de droit de l'Université de Tokyo et entreprend une carrière dans les finances. Maître Sawaki décédé, il décide, suivant la tradition zen, de se trouver un maître d'apprentissage qui lui confèrerait l'ordination. Il choisit par conséquent un de ses aînés, condisciple de son lycée de Shizuoka 14 ans plus tôt, Zuigaku Rempô Niwa zenji qui sera ensuite le supérieur général de l'école Sōtō et le soixante-dix septième abbé du monastère d'Eiheiji. Quatre ans plus tard, Niwa lui transmit le shiho, le reconnaissant ainsi formellement comme un de ses successeurs. Nishijima poursuivit sa carrière professionnelle jusqu'en 1979.

Au cours des années années 1960, Nishijima commença à donner régulièrement des conférences publiques sur le Bouddhisme et la méditation zen. A partir des années 80, il a donné des conférences en anglais et s'est ainsi attaché un certain nombre d'étudiants étrangers, dont l'américain Brad Warner. Une partie de ses étudiants se regroupent dans le Dogen Sangha. Notons aussi l'enseignant et auteur français Eric Rommeluère à qui Nishijima a voulu transmettre le shiho en 2001, considérant, sur la base de leurs échanges à propos du Shôbôgenzô, qu'il était un digne successeur de son Dharma.

À sa retraite, il reprend du service en rétablissant une entreprise de cosmétiques, Ryôgokudô, qui pour le remercier, lui apporte un immeuble où établir un dôjô, à Ichikawa, banlieue de Tokyo. C'est de là que, pendant plusieurs années jusqu'à la fermeture du dôjô en 2005, il poursuivra la diffusion de son enseignement, qui repose sur deux aspects essentiels : l'interprétation du Shôbôgenzô, et l'équilibre du dispositif nerveux autonome, induit par la pratique de zazen.

Nishijima est l'auteur de plusieurs livres en japonais et en anglais. Son grand œuvre reste cependant sa traduction en 13 volumes, en japonais moderne du Kana Shôbôgenzô en 95 fascicules de maître Dôgen, avec ses commentaires. Sur la base de cette dernière, et en collaboration avec son élève anglais Mike Cross, il a aussi publié en anglais une version fréquemment reconnue comme la plus exacte et fidèle qui soit de cet ouvrage. Depuis décembre 2005, il travaillait à une traduction anglaise de Versets fondamentaux de la Voie du Milieu de Nāgārjuna (Mūlamadhyamakakārikā).

Trois philosophies et une réalité

À partir de son étude du Shôbôgenzô, Nishijima a développé une théorie nommée "trois philosophies et une réalité", qui présente son interprétation spécifique des Quatre Nobles Vérités, tout en expliquant la structure de l'œuvre de Dôgen. Selon Nishijima, Dôgen a soigneusement construit son Shôbôgenzô sur une structure quadripartite, où chaque problème est décrit selon quatre différentes perspectives. La première est "idéaliste", "abstraite", "spirituelle" et "subjective"; Nishijima dit qu'il s'agit là de l'interprétation correcte de la Première Noble Vérité, (généralement nommée dukkha). La seconde perspective est "concrète", "matérialiste", "scientifique" et "objective" (généralement nommée samudaya). La troisième perspective est décrite comme intégration des deux premières, ce qui produit une synthèse "réaliste"; (généralement nommée nirodha). La quatrième perspective est la réalité elle-même, dont Nishijima soutient qu'elle ne peut être décrite ni philosophiquement ni en mots, mais que Dôgen tente de suggérer par la poésie et le symbolisme. Dans le Bouddhisme, on parle le plus souvent pour la Quatrième Vérité, de Noble Octuple Sentier. [1]

Le Shôbôgenzô

Dans son œuvre, maître Dôgen traite de l'herméneutique du temps, mentionne les "innombrables expansions et contractions de l'Univers", la structure atomique des choses, mais en particulier le fait que "avant d'étudier, les montagnes ne sont que des montagnes, et les fleuves que des fleuves. Après avoir commencé à étudier, les montagnes ne sont plus des montagnes et les fleuves ne sont plus des fleuves" (c'est-à-dire qu'ils tendent à se diminuer aux éléments qui les forment et les font exister). "Une fois l'étude complétée, les montagnes sont à nouveau des montagnes, et les fleuves à nouveau des fleuves" (C'est-à-dire qu'ils ne se diminuent pas à une somme d'éléments). (Genjôkôan).

L'équilibre du dispositif nerveux

Quant au dispositif nerveux autonome, c'est sa curiosité pour l'aspect éminemment pratique du Bouddhisme qui l'a amené à s'interroger sur cet aspect des choses. En bref, quand le dispositif nerveux sympathique, qui conditionne les réactions d'agressivité, et le dispositif nerveux parasympathique, qui conditionne les réactions de fuite et de passivité, sont en équilibre, nous fonctionnons alors à notre optimum. C'est cet état qu'on retrouve chez les musiciens, les peintres et autres artistes, mais aussi chez les sportifs de haut niveau, quand ils sont à leur meilleur. C'est cet état qui est celui de zazen.

Livres en anglais

Traductions françaises

Source

Traduction de la version anglophone de cet article.

Références

Autres lectures

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