Saihō-ji

Saihō-ji est un temple bouddhiste zen localisé dans la banlieue ouest de Kyōto. Le temple est en particulier connu sous le nom de Kokedera, à cause des 120 espèces de mousses qu'il abrite.



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Vue de l'étang du kokedera
Vue de l'étang du kokedera

Saihō-ji (en japonais, ???, le temple des fragrances de l'ouest ) est un temple bouddhiste zen localisé dans la banlieue ouest de Kyōto. Le temple est en particulier connu sous le nom de Kokedera (en japonais, ??, temple des mousses), à cause des 120 espèces de mousses qu'il abrite. Le temple, appartenant au courant Rinzai-shu du bouddhisme est dédié à la déesse Amitabha. Le temple est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco comme héritage culturel faisant partie des temples de Kyōto.

Origine et Histoire

Selon la tradition du temple, le site fut dans un premier temps la résidence de vacances du prince Shōtoku.
Un prêtre de la période Nara, Gyoki Bosatsu qui fonda 49 temples dans les provinces centrales, le transforma ensuite en un temple consacré à la déesse Amitabha. Le temple s'appelait déjà à l'origine Saihō-ji mais les caractères utilisés étaient différents des caractères actuels (en japonais, ???, temple de la direction de l'ouest ).

Quelques siècles plus tard, au début de la période Muromachi, le grand prêtre du temple voisin de Matsuo-jinja, Fujiwara Chikahide, voulut remettre à neuf le temple de Saihō-ji. Dans la seconde année de la période Rekio (1339), il se retira dans le temple pour se consacrer à la prière. Il y eut la révélation qu'il devait confier la direction du temple au distingué prêtre Muso Kokushi du temple Rinsen-ji.

Muso accepta et s'installa au Saihō-ji. C'est lui qui dessina le jardin selon ses propres goûts. Appréciant l'art du jardin japonais et ayant des talents dans ce domaine, il mit tout son cœur dans ce travail.
Muso Kokushi est reconnu comme le restaurateur du Saihō-ji.

Le temple fut incendié au cours de la Guerre d'Onin, fut inondé deux fois au cours de la période Edo. Il tomba en ruine. On pense que la culture des mousses est une tradition datant de la fin de la période Edo.

Jusqu'en 1977, les visites du temple étaient libres. Mais à cause des dégâts occasionnés aux mousses, des mesures ont été prises pour faire baisser le nombre de visiteurs. A partir de cette date, une demande rédigée et une offrande au temple furent exigées pour le visiter. Le nombre de visiteurs diminua. Maintenant, la ponctualité, des chants religieux et un petit exercice de calligraphie font partie des obligations de chaque visiteur, l'immergeant dans l'ambiance du temple.

Le temple

Le temple est célèbre par son jardin unique où sont cultivées 120 espèces de mousses différentes. Le jardin est organisé autour d'un étang dont la forme rappelle le caractère chinois ? signifiant "cœur".

Autour de l'étang, trois maisons de thé permettaient de profiter de certaines perspectives du jardin en pratiquant la cérémonie du thé.
Quelques temples se trouvent aussi autour de l'étang.

Accès & Visites

Pour visiter le Saihō-ji, il est indispensable de déposer une demande adressée au temple, dont les formulaires sont disponibles au tourist information center (TIC). Il faudra disposer d'une adresse au Japon pour recevoir la réponse du temple.
La ponctualité est de rigueur quand vous arriverez au temple.
Il faut prévoir une donation au temple d'un minimum de 3000¥ par visiteur (vous les donnerez dans une enveloppe).
Les mois de mai et de juin sont reconnus comme les meilleurs pour le visiter.

On accède au Saihō-ji par bus depuis la station Shijo localisée sur la Karasuma subway line. Il faut descendre à l'arrêt Kokedera-michi (???,en japonais, chemin du temple des mousses).

Liens

Le site des sites touristiques de Kyōto (anglais)

Le site de la préfecture de Kyōto (japonais)



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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 16/04/2009.
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