Dynastie Tang

La dynastie Tang est la treizième dynastie chinoise. Elle succède à la dynastie Sui. Les Tang ont régné de 618 à 907, avec une interruption entre 690 et 705, quand Wu Zetian prit le pouvoir.



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Histoire de la Chine
Les Trois Augustes et les Cinq Empereurs
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1368 Dynastie Ming
1644 Dynastie Qing
1912 République de Chine
1949 République populaire
  République de Chine (Taïwan)

La dynastie Tang (??, T'ang en transcription EFEO et Wade-Giles, Ten parfois) est la treizième dynastie chinoise. Elle succède à la dynastie Sui (581-618). Les Tang ont régné de 618 à 907, avec une interruption entre 690 et 705, quand Wu Zetian prit le pouvoir.

Sous la dynastie Tang, l'Empire atteint une extension qu'il n'avait jamais connue jusque là et sa capitale, Chang'an, fut la ville la plus peuplée du monde. La population totale de l'Empire, par contre, ne semble pas particulièrement supérieure à celle des époques précédentes. Elle est probablement supérieure à 50 millions d'habitants.

L'époque Tang, marquée par un certain cosmopolitisme, est spécifiquement brillante sur le plan culturel. Elle est reconnue comme l'âge d'or de la poésie classique chinoise.

Au IXe siècle, le pouvoir politique des Tang s'affaiblit. En 907, un général dépose l'empereur, donnant naissance à la dynastie des Liang postérieurs.

Origine

Vers 550, à l'ordre des Han, s'était substitué le désordre de royaumes locaux. Après une période incertaine la situation se stabilise entre une Chine de barbares semi-sinisés au nord et l'Empire Han au sud (succession des cinq dynasties). En 577, un puissant ministre (?? Yáng Guǎng) permet la réunification du nord en un seul royaume. Il crée la dynastie Sui, puis, détruisant les forces Cheng du Sud, il reconstitue l'Empire chinois : c'est la période Sui (589-618).

Les deux grands bâtisseurs du nouvel empire, Wendi des Sui et Li Shimin, des Tang, étaient tous deux originaires du nord, longtemps dominé par les barbares. Les populations nomades avaient été finalement assimilées; cependant, elles avaient transmis aux Chinois une part importante de leur civilisation, à commencer par les usages de la vie quotidienne, la musique, les divertissements. La chasse, l'usage du cheval et l'escrime complétèrent désormais la vie du lettré, lequel avait partiellement oublié ses préjugés contre la caste militaire et les marchands. Les Tang se voulaient néenmoins chinois, depuis le gouvernement, copié sur celui des Han, jusqu'à la culture, avec la réaction classiciste en littérature. Ils avaient conscience d'être le deuxième grand empire. Vainqueur des Sui, Li Shimin confia le pouvoir à son père Gaozu (618-626). Les nouveaux maîtres de la Chine reprirent l'œuvre de Sui Wendi en procédant à une vaste réforme agraire, dont le principe de base était qu'aucune terre ne pouvait être donnée en fermage. Cependant, les cas d'exemption (fonctionnaires, monastères) étaient si nombreux que la loi ne put empêcher la «disparition des paysans sans terre».

Émergence des Tang : les premiers empereurs

Carte de l'Empire de la dynastie Tang

Lĭ Yuan (??) est gouverneur du Shanxi, son fils le pousse à se révolter. L'Empereur des Sui est assassiné, il fait de son père le leader d'un ordre confucéen identique aux Sui, le lieutenant de l'Empire. Par les armes, ils restaurent un petit-fils de l'Empereur Sui, puis Lĭ Yuan s'intronise Empereur GāoZǔ (???) (566-618-635)  : La dynastie Tang (?) est instaurée (618).

En 626, Lĭ Shìmín, vainqueur d'un conflit fratricide, pousse son père Gaozu à abdiquer et monta sur le trône sous le nom de TàiZōng (??). Par la suite, son premier souci fut d'asseoir la puissance chinoise en Asie, tant par les armes que par la diplomatie. Il obtint surtout l'alliance de tribus turques.

Là, il renforce sa politique contre les Turcs Orientaux, qu'il soumet en 630.

En 641, le souverain tibétain reconnaît sa souveraineté. En 642, il soumet les Turcs occidentaux. De 640 à 648, il soumet les oasis récalcitrantes du bassin du Tarim : la route de la soie est durablement rétablie. En 645, il ne parvient pas à soumettre les royaumes coréens. En 648, la domination chinoise fut de nouveau effective au Xinjiang.

Il meurt en 649, ayant imposé puis consolidé une nouvelle dynastie, ayant imposé une Chine puissante, organisée, et respectée (et crainte) des barbares proches. Il impose aussi la Chine comme arbitre de l'Asie orientale [et centrale], avec la vassalité de nombreux royaumes et khanats limitrophes.

«Règne» Taizong 616-649
Les couleurs indiquent la succession des conquêtes des Taizong (Tang) ou les états en relations en Asie :
     Shanxi (618 : son père est gouverneur)      Le Protecteur de l'Empire Sui (618). Dynastie Tang 618. Contrôle total de la région en 622/626.      Ajout des territoires turcs orientaux (630-682)      Royaume du Tibet, le roi tibétain Songtsen Gampo se marie à une princesse chinoise offerte par l'empereur de Chine après une guerre (641-670)      Ajout des territoires turcs occidentaux (642-665) (idem) ajout des Oasis (640-648 : Oasis du nord ; 648 : Oasis du sud)      [Non indiqué sur la carte : conquête de la Corée (665-670) ] Note : les frontières sont approximatives.

Gaozu (618-626)

En 618, Gaozu, (nom d'origine Li Yuan) prit par conséquent le pouvoir et une nouvelle ère de prospérité commença. Le Bouddhisme, qui s'était lentement introduit en Chine au premier siècle, devint la religion prédominante et fut beaucoup adopté par la famille royale. On estime que Chang'an (l'actuelle Xi'an), la capitale de l'époque, était alors la plus grande ville du monde.

Sur le plan administratif, une importante novation consista à confier les provinces à des gouverneurs militaires (ce sera, à longue échéance, la perte de la dynastie). Le gouvernement central, copié sur celui des Han, fut peaufiné par la création de sections techniques confiées à des experts plutôt qu'à des lettrés. Le bon fonctionnement du dispositif permit une augmentation sans précédent du budget de l'État : la population atteignit le chiffre de cinquante millions d'habitants (dont deux millions pour la capitale)

Taizong (626-649)

Un conflit avait opposé Li Shimin, à ses deux frères, que Li Shimin finit par tuer. En effet, c'était lui qui avait aidé son père à lever l'armée des Tang, et il était le stratège à l'origine des victoires qui aient positionné les Tang à la tête de l'empire. Or li Yuan a préféré faire de son fils ainé, Li JianCheng son dauphin. Ce dernier craignant la puissance militaire de son frère cadet, Li Shimin, entra en conflit ouvert avec ce dernier. Au cours d'une bataille connue sous le nom de ?????, (le coup d'Etat de la porte Xuan Wu), Li shimin élimina le dauphin mais aussi son petit frère. En 626, Li Shimin poussa son père à abdiquer et monta sur le trône sous le nom de Taizong. Son premier souci fut d'asseoir la puissance chinoise en Asie, tant par les armes que par la diplomatie. Il obtint surtout l'alliance des Turcs Ouïgours. En 648, la domination chinoise fut de nouveau effective au Xinjiang.

Gaozong (650-683)

Gaozong consacra son règne à consolider l'œuvre de son père. Grâce à ses frontières bien protégées, à son administration, à ses routes, à ses canaux, l'Empire rencontra alors une prospérité générale. De nombreux étrangers convergeaient par terre et par mer, apportant avec eux les produits du monde entier, alors que la langue chinoise devenait un moyen de communication universel dans l'ensemble des milieux cultivés de l'Asie orientale. Dès les dernières années du règne se manifesta cependant un déclin que plus rien ne peut freiner, marqué par l'usurpation du pouvoir par l'impératrice Wu Zetian à qui Gaozong avait progressivement abandonné son pouvoir de décision politique.

Intermède Zhou de Wu Zetian (683-705)

Impératrice douairière à partir de 683, Wu Zetian déposa son fils et se proclama «empereur» de la brève dynastie Zhou (690-705) en 690. Elle mena la politique de la gentilhommerie chinoise, son alliée, mécontente de la politique turcophile de la cour et inféodée au clergé bouddhiste. Économiquement tout-puissant, ce dernier transformait les monastères en banques de dépôt et faussait le jeu monétaire en fondant l'argent des offrandes pour le thésauriser sous forme de statues. La politique de Wu Zetian fut poursuivie par l'impératrice Wei. En 705 Wu Zetian abdique en faveur d'un de ses fils, Zhongzong, auquel succéda son frère Ruizong.

Xuanzong (712-756)

Pour recouvrer un certain équilibre, la réaction porta Xuanzong sur le trône. C'était un grand protecteur des arts, mais un souverain faible, bientôt manipulé par un entourage sans scrupule, dont l'âme était la belle concubine Yang Guifei.

Les guerres civiles

Gardien de chevaux, dessin de Han Gan (VIIIe siècle)

Un des membres de l'entourage de Xuanzong, le général An Lushan, avait su exagérer les risques d'une invasion barbare pour se faire confier une armée énorme, avec laquelle il marcha sur la capitale.

En fuite, l'empereur abdiqua au profit de son fils Suzong (756-762), qui défit l'usurpateur avec l'aide de la cavalerie ouïgoure, mais la Chine ne devait pas se remettre de cette guerre civile qui coûta la vie à un tiers de la population. Quant aux alliés turcs, conscients d'être indispensables, ils se conduisaient en maîtres dans la capitale, où ils exigeaient de leurs chevaux un prix démesuré. Dans les provinces, les gouverneurs cessèrent d'acheminer l'impôt et transmirent leur charge à leurs fils. Pour sauver la situation, le gouvernement décida en 845 d'interdire les religions étrangères. Il ne s'agissait pas de prendre une mesure antireligieuse, mais de récupérer l'argent des étrangers, positionné dans les monastères bouddhiques, dans les temples mazdéens, les mosquées, etc. Cette manœuvre audacieuse n'intervint d'ailleurs qu'après l'écrasement des dangereux alliés ouïgours par les Turcs Chat'o.

Daizong, fils de l'empereur Suzong, régna de 762 à 779. Sous son règne, le Roi du Tibet, Trisong Detsen (740-797), envahit la capitale de la Chine Chang'an et mis en place un nouvel empereur.

Fin de la dynastie

La dynastie vivait ses derniers jours : le IXe siècle fut jalonné de révoltes paysannes réprimées dans le sang; au cours de principale, qui dura six ans (874-880), eut lieu la prise de Canton, avec le massacre de cent vingt mille étrangers. La capitale fut sauvée in extremis grâce avec Turcs, mais la dynastie des Tang devait néanmoins sombrer en 907 dans le désordre général. La Chine allait connaître alors un nouveau morcellement (période des Cinq Dynasties) jusqu'à l'arrivée des Song.

Art et culture

Femme de la dynastie Tang,
Musée de Shanghai

La dynastie Tang a consacré l'âge d'or de l'art et la littérature chinoise.

Rayonnement culturel

A l'instar de l'économie prospère des Tang, la culture Tang était une des plus brillantes de son époque, et entretint de nombreuses relations avec d'autres pays. De nombreux étudiants en provenance de Corée et du Japon sont venus en Chine durant cette période, ou la pensée chinoise s'est fortement ancrée dans ces pays reconnus ensuite «de culture confucéenne». Compte tenu de les bonnes relations entretenues avec le monde arabe, le jade, le poivre et l'Islam ont pénétré en Chine. Près de la moitié des fresques et sculptures de Dunhuang ont été réalisés sous la dynastie Tang.

Compte tenu de la relative tolérance de l'empereur Taizong, le bouddhisme et le taoïsme connurent sous les Tang un grand essor. Une entreprise de traduction des classiques bouddhiques de grande envergure commença alors, et popularisa ou approfondit les nombreuses écoles bouddhiques en provenance d'Inde, dont l'école chan, plus connue sous le nom d'école zen qui fut transmise au Japon durant cette période. L'Islam et le christianisme nestorien pénétrèrent en Chine à cette époque.

L'age d'or de la littérature chinoise

La partie la plus fascinante de la littérature Tang se trouve dans sa poésie : a l'aube des Tang, Li Bai, Du Bo, Du Fu, Wang Wei, puis Li Jia, Han Yu, Bai Juyi au milieu de la dynastie, et enfin Li Shangwen et Du Mu vers la fin sont quelques-uns des poètes les plus connus. Aux styles riches et variés, la poésie Tang a puisé dans le vaste répertoire de légendes chinoises, tout en gardant un sens des détails de la vie quotidienne. Le respect de la métrique et des références a la poésie antique donnent a la poésie Tang une envergure jamais identiqueée par les Song, les Ming ou les Qing qui leur firent suite.

Les Tang poursuivirent et enrichirent la tradition du roman fantastique hérité des Six Dynasties, tout en donnant au roman une intégrité narrative et un ancrage dans les réalités sociales de la vie. Ces œuvres donnèrent ensuite leurs fondements au conte sous les Song et au roman sous les Qing.

Peinture

La peinture de paysages (?? shanshui, «montagne et eau» en chinois) commença sous les Tang et forma le thème majeur de la peinture, où la pensée bouddhiste affère visiblement. Wu Daozi (Wu Tao-Tzu, 680-740), est réputé pour la légende qui le voit entrer et disparaître dans sa propre peinture. Dérivé des techniques de calligraphie chinoise, la peinture de paysages chinoises, support de riches réminiscences philosophiques et cosmologiques, est un des accomplissements picturaux chinois les plus originaux.

Musique

Le premier corpus musicologique chinois richement documenté concerne le qin de la dynastie Tang, bien que son usage remonte aussi loin que les Han.

Des fouilles de la fin du XXe siècle ont révélé, dans une tombe intacte, la plupart d'instrument de musique (dont un ensemble spectaculaire de cloches de concert), mais également des tablettes avec instructions de jeu et des partitions pour orchestres. -

Opéra

La naissance de l'opéra chinois est le plus souvent attribuée à l'empereur Xuanzong (712-755), qui a fondé le «jardin des Poires» (?? li yuan), la première troupe d'opéra connue en Chine.

Empereurs de la dynastie Tang

La dynastie Tang compta vingt empereurs, dont la succession s'interrompt brièvement en 690 pour faire place à Wu Zetian de la dynastie Zhou, l'unique femme de l'histoire chinoise à s'être proclamée «empereur» au lieu de se contenter du titre d'impératrice douairière.

Empereurs de la première période Tang

1. Gaozu (Li Yuan) (618-626)
2. Taizong (Li Shimin) (626-649)
3. Gaozong (Li Zhi) (649-683)

Empereurs de la seconde période Tang

4. Zhongzong (Li Xian) (684-684) et (705-710)
5. Ruizong (Li Dan) (684-690) et (710-712)
6. Xuanzong (Li Longji) (712-756)
7. Suzong (Li Heng) (756-762)
8. Daizong (Li Yu) (762-779)
9. Dezong (Li Kuo) (779-805)
10. Shunzong (Li Song) (805-805)
11. Xianzong (Li Chun) (805-820)
12. Muzong (Li Heng) (820-824)
13. Jingzong (Li Zhan) (824-826)
14. Wenzong (Li Ang) (826-840)
15. Wuzong (Li Yan) (840-846)
16. Xuanzong (Li Zhen) (846-859)
17. Yizong (Li Cui) (859-873)
18. Xizong (Li Yan) (873-888)
19. Zhaozong (Li Ye) (888-904)
20. Aidi (Li Zhu) (904-907), abdique

Livres
  • Xi You Ji (Le Voyage en Occident) de Wu Cheng'en (1500?-1582?), l'un des trois grands livres de la littérature classique chinoise. Ce livre raconte l'histoire du roi des singes, Sun Wukong et du moine Xuanzang (602–664) qu'il accompagne en Inde, pour ramener les enseignements complets de Bouddha en Chine
  • Les enquêtes du juge Ti, du hollandais Robert van Gulik (1910-1967), font revivre l'époque glorieuse des Tang à l'occasion d'intrigues policières dont le héros, le juge Ti (630-700), a réellement existé et termina sa carrière comme ministre de l'impératrice Wu. Le type du roman policier chinois a été repris par Frédéric Lenormand, qui a publié plusieurs «nouvelles enquêtes du juge Ti» particulièrement documentées sur la société chinoise des Tang.

Voir aussi

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