Kyōto / Kyoto

Kyōto ja-Kyoto. ogg est une ville japonaise qui fut de 794 à 1868 la capitale impériale du Japon. Elle est actuellement la capitale de la préfecture de Kyōto mais aussi l'une des grandes villes de la zone métropolitaine Ōsaka - Kōbe -Kyōto.



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Bombardements atomiques de 1945 - Kyoto

35°0′54″N 135°46′19″E / 35.015, 135.77194

Kyōto-shi (????)
Pays
drapeau du Japon
     Japon
Région Kinki
Préfecture Kyōto
Maire Yorikane Masumoto
Longitude 135°46′E
Latitude 35°1′N
Superficie 827.90 km²
Population 1 464 990 hab.
Densité 1769, 53 hab. /km²
Emblème de Kyōto
Localisation de Kyōto
Kyoto, vue à partir du temple Kiyomizu-dera

Kyōto ja-Kyoto. ogg (??? littéralement «ville capitale») est une ville japonaise qui fut de 794 à 1868 la capitale impériale du Japon. Elle est actuellement la capitale de la préfecture de Kyōto mais aussi l'une des grandes villes de la zone métropolitaine Ōsaka-Kōbe-Kyōto. Sa population est de 1, 46 million d'habitants (estimations 2005) et se trouve dans la zone horaire UTC +9 heures, soit 7 ou 8h qui plus est que Paris suivant l'heure d'été ou d'hiver.

Histoire

Bien que des preuves archéologiques permettent d'affirmer que les premiers hommes foulèrent les terres des îles du Japon dès 10 000 ans avant JC, la région de Kyōto ne fut peuplée qu'à partir du VIIe siècle par le clan Hata venu de Corée. Au cours du VIIIe siècle, voulant s'éloigner de l'influence du clergé bouddhiste au sein du gouvernement impérial, l'Empereur prit la décision de déplacer la capitale depuis l'actuelle Nara vers une région éloignée de cette influence.

La nouvelle ville, Heiankyō (lit. «la capitale de la Paix») devint le siège de la cour impériale en 794. Plus tard, la ville fut rebaptisée Kyōto («la ville capitale»). Elle développa deux quartiers spécifiques : le quartier sud où se situait le palais impérial et la cour ; le quartier où le Shogun Yoshimitsu Ashikaga (?? ??) plaça en 1378 sa résidence dans le'Hana no Gosho' (ou Muromachi-dono, Karasumaru-dono) du quartier de Muromachi. Cela donnera d'autre part le nom de la Période Muromachi de l'histoire de l'archipel. Le shogun se fit aussi contruire le Pavillon d'Or Kinkaku-ji dans le nord de la ville. Par la suite, la ville fut véritablement dévastée par les armées lors de la guerre d'Onin, abandonnée en grande partie par ses habitants et livrée au pillage de 1467 à 1477. En 1489, le shogun Yoshimasa Ashikaga se fit construire l'une des merveilles architecturales du Japon : le Pavillon d'Argent (Ginkaku-ji) qui voulait rivaliser avec le Pavillon d'Or construit par son grand-père Yoshimitsu Ashikaga.

L'avènement du shōgunat Tokugawa en 1600 fit perdre à Kyōto son rôle de centre politique et administratif au profit d'Edo, lieu de résidence des shoguns. Cependant, Kyōto resta la capitale impériale du Japon jusqu'au transfert de la résidence de l'Empereur à Edo en 1868, lors de la Restauration Meiji. Après qu'Edo fut rebaptisée Tōkyō (signifiant «la capitale de l'Est»), Kyōto fut connue peu de temps sous le nom de Saikyō («la capitale de l'Ouest»).

Epargnée par les bombardements de la Deuxième Guerre mondiale, Kyōto échappa de peu à la destruction atomique ; en effet, la ville figurait en tête des cibles désignées par le comité des objectifs américain. La ville fut finalement rejetée suite à l'intervention du secrétaire de la Guerre des États-Unis Henry Lewis Stimson et de conseillers, dont le Français Serge Elisseeff, qui connaissaient la richesse culturelle de la ville, et estimèrent que sa destruction serait un obstacle grave à une réconciliation ultérieure avec le Japon. (voir Bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki)

Les monuments historiques de l'ancienne Kyōto (villes de Kyōto, Uji et Ōtsu) ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco en 1994.

En 1997, Kyōto accueillit la conférence qui donna naissance au Protocole de Kyōto.

Géographie

Située au centre de la portion Ouest de l'île de Honshū, la ville est entourée par des montagnes. Le climat subtropical humide est caractérisé par des hivers doux et des étés moites, les nuits y sont alors spécifiquement étouffantes.

La ville a été dessinée selon un motif de grille en accord avec la tradition de géomancie chinoise. Actuellement, les principaux quartiers d'affaires sont localisés au sud et au centre de la ville, alors que le nord et Arashiyama à l'ouest , sont des aires à l'atmosphère verdoyante moins peuplées.

Kyōto est divisée en 11 quartiers/arrondissements (?, ?)  : Fushimi-ku (????) , Higashiyama-ku (????) , Kamigyō-ku (????) , Kita-ku (???) , Minami-ku (???) , Nakagyō-ku (????) , Nishikyō-ku (????) , Sakyō-ku (????) , Shimogyō-ku (????) , Ukyō-ku (????) et Yamashina-ku (????) . Ce sont des divisions municipales disposant d'un bureau municipal mais elles ne sont pas, comme c'est le cas à Tōkyō, dirigées par un conseil.

Démographie

En 2008, la population était estimée à 1 464 990 habitants et la ville s'étendait sur 610, 22 km². Soit une densité de 2403 habitants par km². Il y a 638 490 foyers. À peu près 10 % de la population de la ville est étudiante.

Culture

Le quartier de Gion a toujours ses restaurants à Geisha, à l'accès réservé à quelques privilégiés.

Avec ses 2000 temples, ses palais, ses jardins zen, son architecture, Kyōto est reconnue comme le centre culturel du Japon. De nombreux temples de Kyōto sont classés dans le patrimoine mondial de l'UNESCO, sous le nom «Monuments historiques de l'ancienne Kyōto (villes de Kyōto, Uji et Otsu)».

Il est envisageable de parcourir à Kyōto le chemin de la philosophie, chemin qu'empruntait le philosophe Kitarō Nishida l'ensemble des jours, pour réfléchir.

Kyōto est aussi réputée pour l'abondance de ses délicieuses denrées alimentaires. L'histoire de Kyōto permet la culture d'une grande variété de légumes.

La population de Kyōto parle un dialecte nommé le kyōto-ben, une version du kansai-ben. Mais il existe aussi des mots typiques de certains quartiers et le kyōto-ben est fréquemment assimilé au dialecte utilisé dans le célèbre quartier de Gion, par les geiko (équivalentes aux geishas, mais cette appellation-là est habituellement utilisée à Kyōto, ou dans la région Ouest du Japon) et les maiko, les apprenties des geiko, surtout.

Éducation

La route de la philosophie à Kyōto au printemps, ???????????
Tour de Kyōto

Kyōto est connue comme un des centres universitaires importants du pays, et accueille 37 établissements d'éducation supérieure. L'importante Université de Kyōto forme une des meilleures universités au Japon et en Asie ; plusieurs de ses chercheurs ont obtenu le Prix Nobel. Deux autres sont aussi particulièrement renommées : Ritsumeikan (?????) [1] et Doshisha (?????) [2], Kyōto Sangyou (??????) [3], ou encore Bukkyo (????) [4]. Kyōto a aussi un réseau important d'éducation supérieure nommé le consortium des universités de Kyōto, qui se compose de trois établissements nationaux, cinq publics (préfectoral et municipal), et 41 universités privées.

Il est aussi envisageable à Kyōto de suivre un cursus scolaire Français (de la maternelle à la Terminale), au sein de l'École française du Kansai, établissement homologué, donnant la possibilité la reconnaissance de son Baccalauréat en France.

Les étudiants représentent à peu près 10 % de sa population.

En philosophie, Kitarō Nishida (1870-1945) fut le fondateur de l'École de Kyōto, un courant de philosophie japonaise qui a cherché à marier la philosophie occidentale avec la spiritualité issue des traditions extrême-orientales, et poursuivie par de nombreux disciples dont Hajime Tanabe.

Économie

Le tourisme forme une importante part de l'économie de Kyōto. La ville jouit en effet de nombreux héritages culturels, constamment visités par les groupes scolaires japonais et par les touristes étrangers.

L'industrie de Kyōto est essentiellement composée de petites installations, la majorité desquelles est gérée par des artisans respectant les traditions japonais. Les kimonos de Kyōto sont spécifiquement reconnus et la ville demeure le premier centre de fabrication de kimonos japonais. Cependant, de telles entreprises commencent à décliner actuellement, à l'heure où les ventes de biens respectant les traditions stagnent.

La seule grande industrie de Kyōto est celle de l'électronique. La ville accueille en effet les sièges de Nintendo, Omron Corporation, Kyocera (Kyoto Ceramics), Murata Manufacturing, le géant du textile Wacoal Corporation mais aussi le constructeur de voitures Daihatsu. Néanmoins, quoique l'industrie high-tech connaît une certaine croissance, le déclin de l'industrie tradionnelle n'est pas équilibré. Il en résulte que la production globale de la ville est en relatif déclin en comparaison avec d'autres villes depuis plusieurs années.

Moyens de transports

La gare ferroviaire dont l'architecture avait été critiquée à sa construction à cause de son modernisme et de son gigantisme.
Intérieur de la gare de Kyōto

L'aéroport mondial de Kansai se trouve à 80 minutes en train de Kyōto par la ligne «Haruka» de la compagnie Japan Rail. Énormément de visiteurs arrivent à Kyōto depuis Tōkyō, par le biais du Shinkansen. Les réseaux ferrés étant particulièrement développés au Japon, il est envisageable de se déplacer entre Ōsaka, Kobe et Kyōto en utilisant l'une de ces trois compagnies principales : la West Japan Rail (ancienne compagnie publique), la Hankyu (??) et la Keihan (??) (notez que les caractères kei (?) et han (?) font références à Kyōto (??) et Ōsaka (??).

La gare de Kyōto est à elle seule un monument qu'il est intéressant de visiter. Elle fait aussi fonction de centre commercial, hôtel, comporte de nombreux restaurants et propose une vue sur la ville depuis le sommet des onze étages.

Le réseau de transport public est plutôt étendu et sert à découvrir facilement les nombreux temples et sanctuaires que compte la ville. Il y a deux lignes de métro disposées en croix, coupant la ville dans les sens Nord-Sud et Est-Ouest , et de nombreuses lignes de bus exploitées par plusieurs compagnies différentes. Un trajet en bus au sein de la ville coûte 220 yens tandis qu'un forfait donnant la possibilité un nombre infini de trajets dans un périmètre donné coûte, en utilisant la compagnie de bus la plus courante, 500 yens pour une journée. Il est envisageable d'atteindre aisément à vélo, disponibles à la location, la majorité des sites touristiques de la ville. Différents circuits pédestres sont aussi proposés aux visiteurs qui veulent visiter à pied divers quartiers de la ville.

Festivals

Le défilé du Jidai Matsuri sert à voir une foule de costumes d'époque.

Villes jumelées

Personnages célèbres

À Kyōto sont nés ou décédés :

Proverbes de Kyōto

Notes

Lire aussi

  • (en) Ponsonby-Fane, Richard A. B. (1956). Kyoto : The Old Capital of Japan, 794-1869. Kyoto : The Ponsonby Memorial Society.

Voir aussi

Liens externes

Drapeau du Japon Villes japonaises de plus de 500 000 habitants
par ordre de population décroissant
Drapeau du Japon

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"photo Kyoto temple d'or"

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 16/04/2009.
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