Sūtra Lankavatara

Le Sūtra Lankavatara, nom complet Saddharma-lankavatara-sutra, tire son nom du fait qu'il serait un recueil des paroles prononcées par le Bouddha lors de son arrivée à Sri Lanka.



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  • On lui prête un attachement spécifique pour le Sūtra Lankavatara, ... 702), deuxième disciple de Huineng selon la monographie de l'école Lanka (?????)... (source : nezumi.dumousseaux.free)
  • Agon [ Sutra ] Versions chinoises des Agama ou enseignements du Theravada..... Il est spécifiquement estimé par l'école Zen. Voir le Sutra du Nirvana dont.... Lankavatara [ Sutra ] (Sutra Ryoga, Sutra de l'Entrée du Bouddha dans le pays... par Shakyamuni au mont Lanka (Ryoga) L'emplacement de ce mont est inconnu.... (source : nichiren-etudes)
  • Le Sutra pitaka, dont il ne reste qu'une seule version complète, en pali, ... et le Lankavatara sutra (sutra de la Descente du Bouddha au Sri Lanka), ... (source : fr.encarta.msn)
Début d'un Sūtra Lankavatara provenant de Dunhuang

Le Sūtra Lankavatara, nom complet Saddharma-lankavatara-sutra (apparition de la bonne doctrine à Lanka), tire son nom du fait qu'il serait un recueil des paroles prononcées par le Bouddha lors de son arrivée à Sri Lanka. Il est connu en chinois sous le nom de Dafatianwang wenfojueyi jing (?????????) ou simplement Wenfojueyijing (?????) «Le grand roi demande des éclaircissements au Bouddha».

C'est un soutra mahâyâna important en particulier pour l'école Chan, dont les premiers adeptes sont connus comme "ceux du Lanka" (???). La tradition en fait le soutra préféré de Bodhidharma qui aurait fondé l'école en Chine ; il contient le passage de la fleur dans lequel l'école voit l'origine de son enseignement. La philosophie qu'il véhicule est celle de l'école yogaçara (Vijñanavada), qui fait de la conscience vraie l'unique réalité, la conception erronée des rapports sujet/objet faisant obstacle à la délivrance. Les concepts de nature de bouddha et des trois corps du bouddha y sont aussi exposés.

L'avis général des spécialistes contemporains est qu'il aurait été rédigé au cours du IVe siècle en partie selon des fragments plus anciens, du Ier siècle peut-être. Il est absent des catalogues de soutras chinois, et son traducteur n'est nulle part mentionné. Les versions actuelles, respectivement d'un et deux rouleaux, proviennent de la suite du Canon japonais Manji zokuzō kyō (????) compilée au début du XXe siècle (vol. 87). Selon la tradition japonaise, il aurait été apporté de Chine à l'époque des Tang par le fondateur de l'école Tendai, et oublié dans un temple pendant trois cent ans. Certains, dont Nukariya Kaiten (?????) dans son Histoire de la pensée Zen, ont même proposé qu'il s'agirait d'un apocryphe.

Il doit sa relative célébrité depuis la seconde moitié du XXe siècle au célèbre maitre zen T. D. Suzuki qui en a publié à partir de 1929 le commentaire et l'a traduit en anglais en 1932.

Bibliographie

A voir

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